Londres: Les cours du pétrole remontaient légèrement jeudi en fin d'échanges européens, les efforts de l'Arabie Saoudite pour convaincre les marchés de l'efficacité de l'accord de l'Opep ne convainquant pas tout à fait les investisseurs.
Vers 16H20 GMT (18H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin valait
53,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
11 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mai, dont c'est le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait
3 cents à
50,47 dollars.
Alors que les cours avaient signé un fort recul mercredi pour une troisième séance consécutive de baisse, l'
Arabie Saoudite, premier exportateur de pétrole, a évoqué un prolongement de l'accord de limitation de la production.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et ses partenaires se sont engagés fin 2016 à limiter leurs extractions au premier semestre 2017, ce qui permettrait d'entamer les réserves mondiales et de rééquilibrer le marché.
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Nous pourrions être amenés à prolonger pour atteindre l'objectif (...) du niveau des stocks" dans les pays consommateurs, a déclaré Khaled al-Faleh, ministre de l'Energie, lors d'un forum sur l'énergie à Abou Dhabi.
Comme l'
Arabie Saoudite est la figure de proue de l'
OPEP, "
une extension de l'accord est désormais presque assurée, mais reste à définir le calendrier de cette extension. Il y a un risque que l'on passe à un système de revue de l'accord tous les trois mois, plutôt que tous les six mois", a noté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Les pays membres de l'accord craignent en effet de perdre trop de part de marché aux producteurs privés. Les groupes indépendants américains, en particulier, dont les gisements de pétrole non conventionnel sont particulièrement coûteux à exploiter, ont profité de la hausse des prix pour relancer de plus belle leur activité.
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On peut penser que c'est l'OPEP elle-même qui est en partie à l'origine de la désillusion des investisseurs, puisque sa stratégie de communication a largement relevé les attentes du marché", ont écrit les experts de Commerzbank.
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L'OPEP ressemble à un magicien qui maintient l'attention du public sur ses mains - sa politique de production - alors que le vrai tour se produit ailleurs - l'offre extérieure à l'OPEP", ont-ils conclu.
(c) AFPCommenter Le pétrole en léger rebond, l'Arabie Saoudite tente de rassurer les marchés
Communauté prix du baril
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