New York: Les stocks de pétrole brut ont progressé au-delà des attentes des analystes la semaine dernière aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 26 août, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,3 millions de barils à 525,9 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse moins marquée, de 1,3 million de barils.
Les chiffres du DoE dépassent également les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé la veille au soir une progression de quelque 900.000 barils des réserves de brut.
A ce niveau, les réserves américaines de brut s'affichent en hausse de
15,5% par rapport à la même période de 2015 et restent à des niveaux historiquement élevés à cette époque de l'année, comme l'a, une nouvelle fois, noté le DoE.
Les stocks d'essence ont reculé de 700.000 barils alors que les experts de Bloomberg prévoyaient une baisse plus sensible de 1 million de barils et l'API un recul de 1,6 million.
Ils restent toutefois bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de
8,3% par rapport à la même période en 2015.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont augmenté de 1,5 million de barils. Les experts de Bloomberg s'attendaient à un recul de 125.000 barils mais l'API comptait sur une hausse de près de 3 millions de barils.
Elles progressent de
3,2% par rapport à l'an dernier et se trouvent proches de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
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Production en baisseParmi les quelques signes encourageants dans un contexte persistant d'inquiétudes sur le niveau élevé de l'offre mondiale, la production américaine a de nouveau reculé, de quelque 60.000 barils par jour (b/j), à 8.488 millions de b/j (mbj).
Egalement surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au
prix du pétrole échangé à New York, ont baissé d'un million de barils à 63,9 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains ont augmenté de 4,5 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,6 mbj de produits pétroliers, soit
1,3% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande d'essence a monté de
1,8%, et celle de produits distillés de
1,7%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont légèrement accéléré la cadence, fonctionnant à
92,8% de leurs capacités contre
92,5% la semaine précédente.
Vers 15H10 GMT, le
cours du baril de light sweet crude (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre accélérait ses pertes et reculait de 1,30 dollar à
45,05 dollars.
(c) AFPCommenter USA: hausse plus forte que prévu des stocks hebdomadaires de pétrole brut
Communauté prix du baril
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