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Le pétrole brut baisse, le marché digère les propos de l'Opep

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole continuaient leur repli en fin d'échanges européens, dans un marché digérant les propos peu rassurants de ministres du pétrole du Golfe sur l'offre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 17H20 GMT (18H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 60,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 96 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance perdait 1.50 dollar à 55,63 dollars.

Alors que les marchés assimilaient les dernières annonces des monarchies du Golfe, les prix du pétrole se trouvaient sous pression, tombant de nouveau sous le seuil psychologique des 60 dollars pour le Brent, à 59,93 dollars vers 16H30 GMT.

L'Arabie saoudite, chef de file de l'Opep, et le Koweït ont annoncé dimanche qu'ils ne réduiraient pas leur production même si des pays hors-Opep diminuaient la leur.

S'ils décident de réduire leur production, ils seront les bienvenus. (...) L'Arabie saoudite ne va certainement pas réduire la sienne, a déclaré le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, en marge d'un forum arabe sur l'énergie à Abou Dhabi.

Le ministre saoudien a même laissé entendre que l'Opep pourrait même augmenter son offre si de nouveaux clients émergeaient, car le cartel cherche à protéger ses parts de marché, expliquaient les analystes du courtier PVM.

Lors de sa dernière réunion en novembre, l'Opep a opéré un changement de stratégie en ne réduisant pas son plafond de production, maintenu à 30 millions de barils par jour (mbj), et en décidant de laisser les prix se stabiliser d'eux-mêmes sans l'intervention du cartel.

La nouvelle politique de l'Opep est une stratégie de long terme selon des analystes, ce qui a été d'ailleurs confirmé dimanche par le ministre irakien du Pétrole Abdel Abdelmahdi.

Nous devons attendre et voir les réactions du marché et des autres pays, a-t-il dit, évoquant une stabilisation des prix à 60 dollars le baril.

Les prix du pétrole semblaient se stabiliser autour des 60 dollars le baril, et le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, s'est senti suffisamment audacieux pour annoncer que la chute des prix du pétrole était juste un problème temporaire d'excédent d'offre et que le marché allait bientôt rebondir, notait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.

Mais il semble que ce rebond soit un peu plus éloigné que prévu par M. Nouaïmi et les autres membre de l'Opep, soulignait M Lawler.

Pour Connor Campbell, analyste chez Speadex le marché n'a pas connu lundi de bonnes ou de vraies mauvaises nouvelles, mais oscille continuellement dans un vide qui rend la prédiction des prix du pétrole difficile.

Les prix du Brent peinent à se maintenir autour de 60 dollars le baril, et une nouvelle chute plus prononcées sous les 60 dollars pourrait bien être à l'horizon, notamment avec l'annonce des stocks de brut américains à la veille de Noël mercredi, soulignait M. Campbell.


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