Londres: Les cours du pétrole progressaient mercredi en fin d'échanges européens, après une hausse moins forte que prévu des stocks pétroliers aux États-Unis, premier consommateur mondial de brut.Vers 18H00 à Paris, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 109,75 USD sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 24 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange(Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance gagnait 92 cents, à 102,75 USD.
Selon les chiffres officiels publiés par le département américain à l'Énergie (DoE), les réserves de brut ont progressé de 100.000 barils lors de la semaine achevée le 21 février, alors que les analystes tablaient en moyenne sur une hausse de 800.000 barils.
Cette faible progression était de nature à rassurer les investisseurs sur la vigueur de la demande pétrolière aux États-Unis, premier consommateur mondial de brut.
De plus, même si les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont légèrement augmenté de 300.000 barils, surprenant les analystes qui tablaient sur un nouveau recul de 1 million de barils, elles restent en chute de 9,0% sur un an.
Les prévisions météo aux États-Unis prévoient toujours des températures plus froides que la normale la semaine prochaine et les stocks de produits distillés sont toujours bien plus bas que l'année dernière et que la moyenne sur cinq ans, signalait Torbjorn Kjus, analyste pour DNB Bank.
De leur côté, les stocks d'essence ont chuté de 2,8 millions de barils, enregistrant un recul bien plus prononcé qu'attendu par les analystes qui prévoyaient une baisse de 1,1 million de barils seulement.
Enfin, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis), qui servent de référence au WTI, ont à nouveau reculé la semaine dernière, diminuant de 1,1 million de barils par rapport à la semaine précédente, à 34,8 millions de barils.
Ces stocks, qui ont gonflé à des niveaux record l'an dernier, sont surveillés de près par les courtiers après la mise en route fin janvier de la partie sud de l'oléoduc Keystone qui les relie aux raffineries du golfe du Mexique.
afp/dg