Gaz: La baisse des stocks et la dépendance aux aléas des renouvelables remettent la sécurité énergétique au cœur des débats, exposant les limites des stratégies européennes.La consommation de gaz grimpe avec les périodes de manque de production des renouvelables, en raison de la réduction du vent ou de l’intensité du soleil.Les stocks sont remplis aujourd'hui à 22%. Près d'un cinquième de leur capacité, c'est en dessous du niveau de mars dernier. La France a plus puisé dans ses réserves de gaz cet hiver, en partie parce qu'elle en a plus exporté vers ses voisins. Depuis la guerre en Ukraine, la France est en effet une des portes d'entrée du gaz naturel liquéfié en Europe, pour remplacer les arrivées par pipeline depuis la Russie.
Et en plus, pour les fournisseurs cet hiver, cela coûtait moins cher d'utiliser ce gaz stocké que d'en importer du nouveau, au vu des cours sur les marchés.
La consommation de gaz augmente lors des périodes de manque de vent.
Le graphique ci-dessous montre la production d’électricité, en Allemagne, en janvier 2025. Durant la période du 11 au 21, ci-dessous la part du gaz (en orange) grimpe face au déclin de l’éolien (gris-vert).
Le retour à la situation de 2021 et de 2022 dans le gaz montre l’échec des directives sur le remplissage des réserves, comme solution au manque d’énergies sur le continent.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation.
Il écrit au quotidien sur la Bourse, l’Investissement et l'Energie (avec analyse politique et sujets d’économie).
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