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Le pétrole recule un peu à la fin d'une semaine marquée par les attaques en Arabie saoudite

prix du petrole Arabie saouditeCours de clôture: Les prix du pétrole ont terminé en légère baisse vendredi, reprenant leur souffle à la fin d'une semaine marquée par les attaques sur des infrastructures pétrolières en Arabie saoudite et la flambée des prix qu'elles ont déclenchée.
A Londres, le baril de BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en novembre a terminé à 64,28 dollars à Londres, en baisse de 12 cents ou 0,2% par rapport à la clôture de jeudi. Sur la semaine, il a gagné 6,7%, sa plus forte hausse depuis janvier.

A New York, le baril américain de WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour octobre, a reculé de 4 cents, ou 0,1%, pour finir à 58,09 dollars. Sur la semaine, il s'est apprécié de 5,9%, sa plus importante progression hebdomadaire depuis juin.

Au vu des forts mouvements observés en début de semaine, avec un bond de près de 15% lundi, le marché "est schématiquement en train de se stabiliser après une semaine assez volatile", a observé Craig Erlam.

Les prix restent soutenus par les craintes d'affrontements au Moyen-Orient après qu'une attaque sur les infrastructures saoudiennes le week-end dernier a temporairement divisé par deux la production du premier exportateur mondial d'or noir.

"Le risque d'une escalade du conflit avec de nouvelles attaques contre les installations pétrolières dans la région est relativement élevé", a estimé Eugen Weinberg, analyste pour Commerzbank.

Dans un entretien diffusé jeudi par la télévision américaine CNN, le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif a déclaré que les États-Unis ou l'Arabie saoudite déclencheraient "une guerre totale" s'il leur venait l'idée d'attaquer l'Iran, accusé par plusieurs pays d'être à l'origine de l'attaque.

Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, en tournée dans le Golfe, a cependant assuré que les États-Unis privilégiaient une "solution pacifique".

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le système bancaire iranien et notamment contre la Banque centrale, mais a aussi ajouté que "faire preuve de retenue" sur le plan militaire était le meilleur moyen d'afficher "la force" des États-Unis.

L'Arabie saoudite a montré vendredi pour la première fois à la presse l'étendue des dégâts sur ses installations pétrolières attaquées le 14 septembre, insistant sur sa détermination à rétablir rapidement sa production.

"Une équipe d'urgence a été mise sur pied pour réparer l'usine, relancer les activités et ramener (la production) à son niveau habituel", a souligné Fahad Abdelkarim, un directeur d'Aramco.

"La question reste de savoir s'ils peuvent convaincre le marché qu'ils peuvent protéger leurs champs de pétrole", a remarqué Phil Flynn de Price Futures Group.

Par ailleurs, "l'impact à long terme des attaques sur l'infrastructure pétrolière saoudienne est toujours difficile à juger car le pays va probablement minimiser les potentiels problèmes étant donné l'importance de ses relations commerciales et l'introduction en Bourse à venir d'Aramco", a remarqué M. Weinberg.

Le pays souhaite en effet céder 5% de la compagnie nationale de pétrole sur les marchés, et espère vendre ces parts au prix fort.

(c) AwP

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