Londres: Les cours du pétrole reculaient vendredi en cours d'échanges européens, mais restaient en hausse hebdomadaire pour la quatrième semaine d'affilée, l'inquiétude de voir l'Iran exclu du marché semblant s'apaiser.
Vers 14H00 GMT (16H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait
84,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
31 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre cédait
13 cents à
74,20 dollars une heure après son ouverture.
Après avoir atteint des sommets depuis quatre ans en cours de séance mercredi, à
86,74 dollars pour le Brent et à
76,90 dollars pour le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie., les prix s'étaient repliés jeudi.
"
Les pertes de la veille n'enlèvent rien à la tendance à la hausse, alors que le marché attend toujours l'impact de la mise en place des sanctions contre l'Iran", a estimé Sukrit Vijayakar, analyste chez Trifecta Consultants.
A partir de début novembre, les
États-Unis sanctionneront toute entreprise qui importera du pétrole iranien, ce qui a déjà conduit une grande partie des acheteurs à se détourner de l'or noir venu du troisième plus grand producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP).
"
Les exportations iraniennes ont chuté en septembre plus que nous ne l'attendions", ont reconnu les analystes de Goldman Sachs, qui notent toutefois que "
cette baisse a été compensée par les autres membres de l'OPEP et la Russie".
Les ministres de l'Energie de la
Russie et de l'
Arabie saoudite, deux des trois plus grands producteurs mondiaux, ont affirmé mercredi produire à des niveaux records.
Mais les analystes de Goldman Sachs se demandent si ces géants de l'or noir ont encore des capacités non utilisées pour compenser de nouvelles baisses venues d'
Iran ou d'ailleurs.
Du côté du troisième géant mondial du pétrole, les
États-Unis, "
l'offre ne se débloquera qu'à partir de l'été 2019, quand de nouveaux pipelines" relieront les régions productrices aux
raffineries et aux ports, ont-ils ajouté.
Pour parer à la demande immédiate, l'exploitant du pipeline EPIC, jusqu'à présent dédié au
gaz de schiste, a annoncé vendredi qu'il serait utilisé pour transporter de l'or noir à court terme.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule, la frénésie d'achats retombe
Communauté prix du baril
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