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Le pétrole grimpe, porté par des espoirs de réduction de la surabondance d'offre

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole grimpaient lundi en cours d'échanges européens, toujours porté par des commentaires en fin de semaine dernière de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a estimé que la baisse de production pourrait placer le marché en déficit d'offre l'an prochain.
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 48,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 93 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin gagnait 84 cents à 47,05 dollars.

Les cours de l'or noir sont montés lundi à leurs plus hauts niveaux depuis début novembre, à 48,90 dollars vers 08H55 GMT pour le Brent et 47,19 dollars vers 09H55 GMT pour le WTI.

Les prix du pétrole bénéficiaient lundi notamment de perturbations dans la production au Nigeria et d'un regain d'optimisme sur la demande, relevait Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group.

Le mouvement d'appréciation des cours avait été alimenté la semaine dernière par une série de rapports mensuels de grands organismes, dont le département américain de l'Énergie (DoE) et l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), qui s'est montrée particulièrement optimiste sur un rééquilibrage du marché d'ici la fin de l'année.

Vendredi, l'OPEP avait estimé qu'en raison de "signes convergents de baisses de production des pays hors OPEP", le marché devrait se retourner et se trouver en déficit net de l'offre par rapport à la demande en 2017.

Renforçant cette idée, la société Baker Hughes a annoncé vendredi après la fin des échanges en Europe que le nombre de puits en activité aux États-Unis était tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis octobre 2009, ce qui est une bonne nouvelle pour les prix car la production américaine contribue à l'excès d'offre qui plombe les cours depuis juin 2014.

Cependant, "il est important de garder à l'esprit" que de leur côté, "les membres de l'OPEP semblent toujours loin d'être d'accord sur la moindre diminution ou un gel de la production et cela devrait pour l'instant empêcher les cours d'atteindre 50 dollars le barils", prévenait Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.

(c) AFP

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