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Le pétrole tente de se reprendre, aidé par un accès de faiblesse du dollar

prix-du-petrole LondresLondres: Les cours du pétrole tentaient de se reprendre mardi en fin d'échanges européens, aidés par un accès de faiblesse du dollar au lendemain d'une amorce de rebond alimentée par de commentaires du secrétaire générale de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dans un marché toujours inquiets face à la surabondance de l'offre.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 48,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 67 cents par rapport à la clôture de lundi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour la même échéance prenait 69 cents à 45,84 dollars.

Les cours de l'or noir profitaient mardi d'un accès de faiblesse du dollar à la suite des chiffres jugés décevants des commandes de biens durables aux États-Unis en décembre, qui ont enregistré un recul inattendu.

La baisse du billet vert rend les achats de pétrole, libellés en dollar, plus attrayant car moins onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.

Les prix semblent s'être calmés sur le marché du pétrole, observaient les analystes de Commerzbank.

Le secrétaire générale de Opep Abdallah el-Badri a estimé lundi que les prix avaient atteint un plancher et qu'ils devraient se reprendre sous peu.

Abdallah el-Badri a déclaré que les prix du brut pourraient s'envoler jusqu'à 200 dollars dans le futur en cas d'investissements insuffisants dans le pétrole et le gaz.

Nous ne partageons qu'en partie cet optimisme, notait-on chez Commerzbank.

Si les analystes s'attendent à une remontée des cours sur l'année, ils prévoient qu'ils tombent à court terme proche de 40 dollars le baril.

Après tout, le marché va rester surapprovisionné dans les semaines à venir, ce qui va faire grimper encore plus les réserves, en particulier aux États-Unis, prévenait-on chez Commerzbank.

L'offre de pétrole devrait rester surabondante notamment car le successeur du roi Abdallah (décédé en fin de semaine dernière), son demi-frère Salmane, a déjà promis une continuité dans la politique du royaume.

L'Arabie saoudite devrait ainsi continuer à inonder le marché de pétrole afin de conserver, voire accroître ses parts de marché.

Par ailleurs, les investisseurs guettaient l'évolution des conditions météorologiques sur la côte-est des États-Unis, au deuxième jour d'un violente tempête de neige, qui a paralysé New York et d'autres grandes villes, tandis que des milliers de vols étaient annulés.

Les échanges (de pétrole aux États-Unis) pourraient être perturbés mardi du fait de la tempête sur la côte-est (...) et qui devrait perturber la vie de 20% de la population américaine, commentaient David Hufton et Tamas Varga, analystes chez PVM.

Près d'un mètre de neige, des vents violents, pas de vols ni de circulation automobile: cela sonne bien pour le fioul de chauffage mais mal pour l'essence, notaient les experts.

En quête d'indices sur la vigueur de la demande américaine d'or noir, les investisseurs décortiqueront mercredi les données hebdomadaires sur les réserves de pétrole des États-Unis, plus gros consommateur au monde.

Ces données, publiées par le département américain de l'Énergie (DoE), devrait faire état d'une hausse de 4,2 millions de barils des réserves de brut au cours de la semaine achevée le 23 janvier, selon un moyenne des prévisions d'analystes interrogés par l'agence Bloomberg News.

Les stocks d'essence devraient s'être étoffés de 2,9 millions de barils, tandis que ceux de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) devraient avoir baissé de 1,5 million de barils.




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