Le brut hésitant après le passage d'Irène sur la côte est des Etats-Unis
Vers 10H25 GMT (12H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre s'échangeait à 111,08 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 28 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance grimpait de 9 cents, à 85,46 dollars.
La journée de lundi était fériée à Londres, entraînant l'absence de nombreux opérateurs sur les marchés.
Le passage de l'ouragan Irène, relégué dimanche matin en tempête tropicale, a perturbé les transports sur la façade est des Etats-Unis et amoindri la demande: les trois aéroports de New York ont été fermés, entraînant l'annulation de quelque 10'000 vols, et devaient rouvrir lundi, tandis que les automobilistes sont restés calfeutrés chez eux.
Irène avait atteint New York samedi soir. Le ville a néanmoins été largement épargnée par cette tempête qui a fait au moins 18 morts sur l'ensemble de la côte est, et la vie reprenait son cours dimanche soir.
"L'impact (de l'ouragan)... semble être minime", ont relevé les analystes de la note spécialisée The Schorke Report, cités par l'agence Dow Jones Newswires.
L'activité des raffineries, notamment dans le port de New York, a d'ailleurs peu été affectée par le passage d'Irène.
Les intervenants des marchés avaient été rassurés vendredi par le discours du patron de la Fed, Ben Bernanke, qui n'avait pourtant rien annoncé de concret.
Le patron de la banque centrale s'est contenté de dire que son institution ferait "tout son possible" pour garantir croissance et stabilité des prix, tout en appelant les élus à des mesures de relance budgétaire, jugeant qu'ils disposent de plus de marge.
Mais l'annonce de la prolongation d'une journée de la réunion (de politique monétaire) de septembre a fait naître l'espoir d'une nouvelle politique de relance avec à terme l'injection de liquidités pour soutenir l'économie.
Cette interprétation a poussé les marchés boursiers vers le haut et tiré le dollar à la baisse, ce qui en général a tendance à soutenir la valeur des matières premières libellées en monnaie américaine.
fah
(AWP / 29.08.2011 13h06)