Le brut ouvre en baisse à New York, se rapproche de 90 dollars
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 91,42 dollars, en recul de 42 cents par rapport à la veille.
Le baril poursuivait sa baisse après déjà quatre séances consécutives de recul au cours desquelles il a abandonné au total 5,51 dollars. Il valait encore environ 100 dollars le 26 juillet et est descendu jusqu'à 90,64 dollars jeudi dans les échanges électroniques.
Le "pessimisme persistant autour des statistiques économiques dans le monde" faisait pression sur les prix, tout comme "les anticipations pour les chiffres du chômage, très basses en terme de créations d'emploi", a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Après des chiffres de croissance faibles aux Etats-Unis vendredi, sur l'activité manufacturière lundi et les dépenses de consommation mardi, le marché se concentrait sur l'emploi, avant la publication vendredi des chiffres officiels mensuels.
Jeudi, le relevé hebdomadaire du département du Travail a montré que les nouvelles inscriptions au chômage avaient très légèrement baissé pendant la dernière semaine de juillet, pour atteindre leur plus bas niveau depuis début avril.
"Le pessimisme est général sur les perspectives de croissance de l'emploi, combinées à tous les problèmes de dette en Europe et aux Etats-Unis, une croissance faible voire quasi nulle au Japon, et des signes d'un ralentissement de l'activité en Chine", a observé Andy Lipow.
Le repli du marché pétrolier était par ailleurs marqué par la réduction de la différence de prix entre le baril de "light sweet crude" et celui de Brent échangé à Londres.
Les chiffres du département de l'Energie publié mercredi ont montré que les stocks à Cushing, Oklahoma (sud), le principal terminal pétrolier américain dont l'engorgement pesait sur les cours du "light sweet crude", s'étaient désormais repliés sept fois au cours des 10 dernières semaines.
rp
(AWP / 04.08.2011 15h41)