le brut peine à se reprendre à New York
Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre s'échangeait à 97,00 dollars, en repli de 40 cents par rapport à la veille.
"Le marché est ballotté d'une direction à l'autre", a observé Phil Flynn, de PFG Best Research.
Après avoir abandonné plus de 2 dollars la veille sur fond de hausse inattendue des réserves de brut et d'incertitude autour des négociations sur la dette américaine, le baril tentait de se redresser.
"Des événements économiques et politiques perturbants continuent d'affecter le marché des changes, où les hauts et les bas du dollar se répercutent sur le marché pétrolier", a expliqué Michael Fitzpatrick, de Kilduff Report.
Le net raffermissement du dollar avait contribué à faire pression sur les prix du brut mercredi.
La monnaie américaine continuait à se renforcer un peu jeudi.
"Il va falloir surveiller le dollar, si les inquiétudes s'aggravent sur la crise de la dette américaine, il pourrait s'affaiblir de nouveau, et pousser les cours du brut en hausse", a souligné Phil Flynn.
Les prix trouvaient un peu de soutien jeudi avec la formation d'une tempête tropicale dans le golfe du Mexique, baptisée Don. Selon les services météorologiques américains, Don a plus de 50% de risque de se transformer en cyclone dans les prochaines 48 heures, et fond actuellement sur le Texas.
La trajectoire estimée est "dangereuse", a précisé Phil Flynn, en direction des installations pétrolières de la région. Le Texas est le principal Etat producteur des Etats-Unis, et abrite plus d'un quart des capacités de raffinage du pays.
Peu avant l'ouverture du marché new-yorkais, les investisseurs ont accueilli avec satisfaction les chiffres hebdomadaires du chômage: les nouvelles demandes d'allocation sont tombées à la mi-juillet au plus bas depuis avril, sous la barre symbolique de 400'000 dépôts (398'000).
rp
(AWP / 28.07.2011 15h36)