Le pétrole ouvre en baisse à New York, l'élan haussier s'essouffle
Vers 14H20 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 91,75 dollars, en repli de 11 cents par rapport à la veille.
"L'élan haussier est en train de se perdre", a noté Phil Flynn, de PFG Best Research, après trois séances consécutives de progression.
Les indicateurs publiés aux Etats-Unis avant l'ouverture ont contribué à refroidir l'enthousiasme: les nouvelles inscriptions au chômage ont commencé l'année en forte hausse pour remonter à leur plus haut niveau depuis un peu plus d'un trimestre, tandis que l'augmentation des prix à la production s'est accélérée en décembre.
"Cela devrait abaisser les attentes sur la demande, tandis que les chiffres de l'inflation pourraient signifier des mesures de soutien à l'économie moins importantes", a expliqué Phil Flynn.
L'oléoduc Trans Alaska, fermé depuis la détection d'une fuite samedi, a été remis provisoirement en service mardi pour éviter le gel du pétrole qu'il contient.
Les problèmes rencontrés sur cette infrastructure, source importante d'approvisionnement pour la côte ouest des Etats-Unis, ont largement contribué à soutenir les prix du brut ces derniers jours.
La date définitive de remise en service complète restait incertaine.
L'écart entre le prix du WTI et celui du baril de Brent échangé à Londres restait important: ce dernier a atteint 98,66 dollars plus tôt dans la séance, avant de modérer ses gains. Il s'est établi ainsi non loin du sommet de 98,85 dollars enregistré la veille, qui représentait son plus haut niveau depuis octobre 2008, avec toujours le seuil des 100 dollars en ligne de mire.
(©AFP / 13 janvier 2011 15h38)