Net rebond à New York, + de 97 USD, indicateurs US meilleurs que prévu
Reprise de la veille
New York - Les prix du pétrole ont nettement rebondi mardi à New York, bénéficiant d'un regain général d'optimisme sur les places financières lié aux espoirs de résolution de la crise de la dette en Europe, ainsi que d'indicateurs meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août a terminé à 97,50 dollars, en progression de 1,57 dollar par rapport à la veille.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en septembre a pris 1,01 dollar à 117,06 dollars.
"Les choses changent au jour le jour, mais aujourd'hui a été une journée positive, car les investisseurs tablent sur une résolution des problèmes de dette en zone euro", a expliqué Matt Smith, de Summit Energy.
A deux jours d'une réunion extraordinaire prévue à Bruxelles afin de trouver un compromis au soutien à apporter à la Grèce et d'éviter une contagion à d'autres pays de la zone, les investisseurs ont fait preuve d'optimisme en revenant vers l'euro, au détriment du dollar.
La veille, la situation était inversée: le dollar s'était renforcé sur fond de craintes des conséquences du manque de compromis politiques destinés à régler les problèmes de dettes souveraines en zone euro et aux Etats-Unis.
Le baril avait alors abandonné 1,31 dollar.
Le marché pétrolier était également soutenu par des indicateurs encourageants dans le secteur immobilier américain. Les mises en chantier de logements aux Etats-Unis ont atteint en juin leur plus haut niveau depuis janvier. Indicateur de la tendance à venir de la construction, les permis de construire accordés en juin ont de leur côté progressé de 2,5% par rapport à mai.
"Ce sont des échanges qui se tiennent dans une fourchette limitée", a observé Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock, entre 90 et 100 dollars.
"C'est un paradis pour les courtiers tablant sur le court terme", a estimé l'analyste.
Selon Mike Fitzpatrick, de Kilduff Report, le prochain catalyseur viendra des relevés sur l'état des stocks mardi en provenance de l'API, l'industrie pétrolière américaine, et mercredi du département de l'Energie.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut auraient reculé de 1,4 million de barils la semaine dernière aux Etats-Unis, soit un septième recul hebdomadaire consécutif.
Les réserves d'essence auraient quant à elles baissé de 200.000 barils, tandis que les stocks de produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage, sont attendus en hausse de 1,2 million de barils.
ds
(AWP / 20.07.2011 06h28)