Le brut ouvre sur un fort rebond à New York
Vers 13H15 GMT (15H15 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août s'échangeait à 97,53 dollars, en progression de 1,60 dollar par rapport à la veille.
"Ce sont des échanges qui se tiennent dans une fourchette limitée", a observé Rich Ilczyszyn, de Lind-Waldock.
Le baril avait abandonné 1,31 dollar lundi, sous la pression des inquiétudes entourant la crise de la dette en Europe et du raffermissement du dollar qui avait suivi.
"Le contrat fait du surplace depuis des semaines. Le prochain catalyseur viendra des relevés sur l'état des stocks ce soir et demain (mardi et mercredi, en provenance de l'API, l'industrie pétrolière américaine, et du département de l'Energie, ndlr) qui devraient selon les attentes révéler une baisse des stocks de brut, en conséquence les prix se reprennent par rapport aux pertes" de lundi, a expliqué Mike Fitzpatrick, de Kilduff Report.
Le marché pétrolier restait très sensible aux influences externes. L'euro se reprenait mardi, en attendant de nouveaux développements dans les discussions autour de la crise de la dette en Europe, alors que Wall Street se préparait à ouvrir en territoire positif, soutenue par de bons résultats d'entreprises.
L'intérêt pour les actifs plus rémunérateurs profitait aussi au baril de brut.
Les prix ont par ailleurs consolidé leur progression après la publication des chiffres des mises en chantier de logements aux Etats-Unis, qui ont atteint en juin leur plus haut niveau depuis janvier.
Pour Rich Ilczyszyn, le cours du brut devrait se maintenir entre 90 et 100 dollars, sans importantes prises de position de la part des investisseurs alors que les échanges restaient peu étoffés en cette période estivale.
"C'est un paradis pour les courtiers tablant sur le court terme", a estimé Rich Ilczyszyn.
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(AWP / 19.07.2011 15h55)