Le brut ouvre en petite hausse à New York
Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en août s'échangeait à 98,63 dollars, en progression de 58 cents par rapport à la veille.
"Il semble que le marché reçoive un peu de soutien du fait que les ventes de détail ont progressé en juin, que les demandes d'allocations chômage ont reculé la semaine passée et que l'indice des prix à la production a reculé", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best Research.
Le faible rebond des ventes de détail aux Etats-Unis (+0,1% par rapport à mai) s'est révélé une relative bonne surprise puisque les analystes tablaient sur un deuxième recul mensuel consécutif.
Les inscriptions au chômage aux Etats-Unis sont elles tombées à leur plus bas niveau depuis la mi-avril lors de la première semaine de juillet. Les prix à la production ont enregistré en juin leur premier recul depuis un an.
"Ce qui est positif dans cela, c'est que cela augmente la probabilité d'une troisième vague de mesures de soutien à l'économie", a précisé Phil Flynn.
Les marchés de matières premières ont reçu un coup de fouet mercredi avec l'évocation par le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke, parmi d'autres scénarios, de nouvelles mesures de soutien si l'économie faiblissait.
Toutefois la progression des prix du pétrole restait limitée, alors que les inquiétudes persistaient sur la santé de l'économie mondiale.
"Oui, le fait que la Fed parle d'un troisième programme de soutien est positif pour les prix des matières premières, mais si l'économie est si faible que l'on vient à l'évoquer, peut-être que les perspectives de demande en pétrole vont être moroses, au moins à court terme", a tempéré Phil Flynn.
Les problèmes de dette en zone euro et aux Etats-Unis restaient non résolus.
"D'un côté, le témoignage du président de la Fed a relancé les attentes de soutien monétaire supplémentaire, et de l'autre, la surveillance négative instaurée par Moody's (sur la note de la dette américaine, annoncée mercredi ndlr) pourrait résulter en un recul de l'appétit pour le risque, et ainsi signifier une volatilité importante dans les prix du pétrole au rythme des vents changeants de la macroéconomie", ont observé les analystes de Barclays Capital.
rp
(AWP / 14.07.2011 15h41)