Singapour : Les cours du pétrole étaient sans direction jeudi dans les échanges électroniques en Asie, malgré une baisse plus importante que prévu des stocks pétroliers américains, signe d'une demande forte en énergie aux Etats-Unis, selon des analystes.Mais le marché restait inquiet face à la crise de la dette dans la zone euro.
Dans les échanges matinaux, le baril de light sweet crude pour livraison en août perdait 1 cent à 98,04 dollars. Celui du Brent de la Mer du Nord pour livraison identique pernait 14 cents à 118,92 USD.
Mercredi, les prix du pétrole ont progressé à New York, stimulés par une nouvelle chute des stocks de brut aux Etats-Unis ainsi que par un affaiblissement de la monnaie américaine.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en août a terminé à 98,05 dollars, en hausse de 62 cents par rapport à la veille.
Les cours avaient déjà gagné plus de deux dollars mardi, à la faveur d'un certain apaisement des marchés financiers face à la crise européenne.
A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a gagné 1,03 dollar à 118,78 dollars.
Les réserves de brut aux Etats-Unis ont chuté de 3,1 millions de barils la semaine dernière, a indiqué mercredi le Département à l'énergie. Sur les six dernières semaines, elles ont diminué d'environ 18 millions de barils, marquant une baisse importante de l'offre sur le marché américain.
Celles d'essence ont reculé de 800.000 barils, à un moment où elles sont très surveillées: la saison estivale est marquée par d'importants déplacements en voiture, avec habituellement un pic de consommation de carburants pour la fête nationale le 4 juillet.
La baisse des stocks s'explique surtout par un recul des importations, a expliqué Nic Brown, de Natixis.
Dans le même temps, l'Agence internationale de l'énergie (AIE), a estimé mercredi que la demande mondiale de pétrole devrait augmenter de 1,5 million de barils par jour (mbj) en 2012, contre 1,2 mbj cette année, cette hausse provenant entièrement des pays émergents.
fah