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Le brut finit la semaine sur une rechute à New York

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reprise de vendredi soir


New York - Les prix du pétrole se sont fortement repliés vendredi à New York, l'optimisme du marché se trouvant douché par des statistiques de l'emploi très décevantes aux Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en août a terminé à 96,20 dollars, en recul de 2,47 dollars par rapport à la veille.

A Londres, sur l'IntercontinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord a baissé de manière moins marquée, perdant 26 cents à 118,33 dollars.

Comme toujours très attendu, le rapport mensuel du gouvernement américain sur l'emploi s'est révélé absolument terrible, a résumé Matt Smith, de Summit Energy.

Les Etats-Unis ont créé 18'000 emplois en juin, alors que les analystes espéraient 80'000 embauches nettes. Le taux de chômage a continué sa remontée entamée en avril, pour s'établir à 9,2% de la population active, son plus haut niveau depuis le début de l'année.

Le marché a réagi aux chiffres de l'emploi, très décevants. Ils ont eu pour conséquence une réduction des attentes de demande de produits pétroliers aux Etats-Unis, a observé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

La demande d'essence reste en recul en glissement annuel. Vu les chiffres de l'emploi, le rebond de la consommation devrait être repoussé à plus tard, a-t-il ajouté.

La déception pour le marché est d'autant plus forte que les premières statistiques publiées depuis une semaine sur le mois de juin suggéraient un redémarrage de l'activité, après le trou d'air constaté en mai. Le baril avait rebondi de presque dix dollars en une semaine, allant jusqu'à frôler 100 dollars jeudi.

Tout le monde attendait de meilleurs chiffres, a commenté Rich Ilczyszyn, de la maison de courtage Lind-Waldock.

C'est le choc que le marché ne voulait pas avoir. Ce n'est pas bon pour la croissance: c'est un chiffre pathétique, a-t-il ajouté. Si la Bourse chute, le brut va retomber à 90 dollars.

Sur le plan purement financier, les mauvais chiffres de l'emploi ont entraîné une nette baisse des indices de Wall Street, qui se maintenait en fin de séance, et une hausse du dollar, refuge de l'investisseur inquiet. Tout raffermissement du billet vert pèse sur la valeur du brut, rendu moins intéressant pour les acheteurs munis d'autres devises.

Je pense qu'à l'approche de la fin de l'année, la consommation de produits pétroliers du reste du monde (hors Etats-Unis, ndlr) va augmenter, ce qui va tirer les cours vers le haut, a estimé Andy Lipow. A court terme, je m'attends à un marché très volatil, sous l'influence des indicateurs économiques et de l'actualité au Moyen-Orient.

Le marché pétrolier reste privé des exportations de la Libye, en guerre depuis cinq mois, tandis que la situation reste tendue en Syrie, où une manifestation monstre a eu lieu vendredi dans le nord du pays contre le régime de Bachar al-Assad.

rp



(AWP / 11.07.2011 06h21)


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