Le pétrole recule un peu face à des réserves en hausse
Londres: Les cours du pétrole sont en légère baisse mercredi, les réserves de brut augmentant en raison de l'abondance d'offre sur le marché.Vers 10H10 GMT (11H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, lâchait 0,76% à 64,40 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en décembre, perdait tout juste 0,68% à 60,33 dollars.
Les données de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), attendues plus tard dans la séance mercredi, sont considérées comme plus fiables, mais celles de l'API donnent une indication sur la tendance, qui est actuellement à la hausse, des réserves de pétrole.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a fortement augmenté sa production depuis le mois d'avril, faisant croître l'offre bien plus rapidement que la demande. Le marché s'attend à ce qu'un tel surplus persiste pendant plusieurs mois encore.
"L'inquiétude qui se répand dans le secteur de l'intelligence artificielle" (IA) autour d'une bulle prête à éclater "ajoute sans doute à la préoccupation" sur la demande, a estimé John Evans, analyste chez PVM.
La demande de pétrole est directement liée à la croissance économique mondiale. Une chute des valorisations des entreprises de l'IA serait un facteur très négatif pour celle-ci.
Cependant, les sanctions annoncées fin octobre par Washington contre les deux entreprises pétrolières russes les plus importantes, Rosneft et Lukoil, doivent prendre effet prochainement.
"Les sanctions imposées à Lukoil et Rosneft rendent plus difficile l'utilisation du pétrole brut russe par les raffineries indiennes et chinoises", principales destination de l'or noir de Moscou, a expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste de Global Risk Management.
Selon cet analyste, l'impact réel des sanctions dépendra surtout de l'utilisation ou non de sanctions secondaires visant les pays et les entreprises qui continuent à commercer avec les entités visées.
(c) AFP




