Le pétrole profite des espoirs de déblocage budgétaire aux Etats
Cours de clôture: Les prix du pétrole ont légèrement avancé lundi, aidés par la fin possible de la paralysie budgétaire aux États-Unis, tandis que certains opérateurs doutent de la matérialisation des sanctions américaines sur le pétrole russe.Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, a gagné 0,39% à 64,06 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en décembre, a progressé de 0,68% à 60,13 dollars.
Depuis le 1er octobre et le début du blocage, plus d'un million de fonctionnaires ne sont pas payés et le versement de certaines aides est fortement perturbé.
Un accord a été passé au Sénat entre la majorité républicaine et quelques démocrates modérés. La proposition de loi fera ensuite la navette jusqu'à la Chambre des représentants.
Côté géopolitique, "l'intensification des frappes ukrainiennes" contre les installations pétrolières russes pourrait également "exercer une pression à la hausse sur les prix", estime Gregory Brew, d'Eurasia Group.
Le mois dernier, les États-Unis ont imposé des sanctions aux deux plus grands producteurs de pétrole russes - Rosneft et Lukoil - face au refus de la Russie de mettre fin à la guerre en Ukraine. Et ils ont réclamé aux pays acheteurs de se "sevrer" des sources d'énergie russes.
"Au début, (ces sanctions) ont été un peu un choc (...) mais nous avons réalisé ensuite que l'administration ne semblait pas vraiment disposée à restreindre de manière significative l'approvisionnement mondial en pétrole", commente auprès de l'AFP Bart Melek, de TD Securities.
"Un des éléments révélateurs", selon l'analyste, "l'administration américaine a octroyé (vendredi, ndlr) une exemption à la Hongrie" qui dépend fortement du pétrole russe.
La dérogation accordée lors d'une rencontre vendredi entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre hongrois Viktor Orban sera valable un an, a précisé un responsable de la Maison Blanche à l'AFP sous couvert d'anonymat.
En parallèle, les opérateurs attendent la publication en milieu de semaine de plusieurs rapports dont celui, mensuel, de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+), ainsi que le très attendu World Energy Outlook de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) sur les perspectives mondiales pour l'énergie.
(c) AFP
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