Le pétrole sans conviction après l'entretien entre Trump et Xi

Cours de clôture: Les cours du pétrole sont restés sans grand dynamisme jeudi à l'issue de la très attendue rencontre Donald Trump et Xi Jinping, les opérateurs n'y percevant pas de signe de changement dans l'équilibre du marché pétrolier.

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Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a gagné 0,12% à 65,00 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a pris 0,15% à 60,57 dollars.

Le président américain a qualifié jeudi de "grand succès" son entretien avec son homologue chinois en Corée du Sud, qui a débouché notamment sur des accords concernant le fentanyl et les terres rares.

"Mais les investisseurs restent sceptiques quant à la possibilité d'une avancée réelle sur le commerce ou les sanctions dans un avenir proche", estime Ole R. Hvalbye, analyste de SEB.

Washington va abaisser ou mettre en pause certains droits de douane visant les produits chinois, mais la surtaxe moyenne restera tout de même de 47%, un coût non négligeable pour l'économie mondiale.

Et rien n'a été annoncé concernant les achats chinois de pétrole russe.

Ces derniers mois, Donald Trump s'est pourtant montré offensif pour couper cette manne financière de Moscou, en imposant des droits de douane à l'Inde en raison de ses achats d'hydrocarbures russes et en sanctionnant les deux géants russes Rosneft et Lukoil.


Mais pour Arne Lohmann Rasmussen, analyste à Global Risk Management, "les États-Unis ont, en fait, accepté que la Chine continue d'acheter du pétrole russe".

Alors que Pékin est l'un des plus gros clients de Moscou pour son pétrole, cela implique que le marché reste confronté à des perspectives de surabondance de l'offre.

Depuis le printemps, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) augmente ses quotas de production de façon quasi systématique tous les mois.

Une nouvelle hausse pourrait être décidée lors de la réunion de huit de ses membres dimanche.

Alors que les prévisions concernant la demande restent contrastées, cette production plus importante pèse durablement sur les cours du pétrole.

Il y a "des niveaux de stocks élevés en mer, dont une grande partie n'a pas encore trouvé de destination", notent les analystes de JP Morgan, bien que les stocks sur terre soient en baisse.

(c) AFP

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