Le pétrole avance, porté par la perspective d'une détente commerciale
Cours de clôture: Les espoirs d'un accord commercial entre Washington et Pékin ont poussé les cours du pétrole mercredi, également soutenus par une baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis.Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, a progressé de 0,81% à 64,92 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a gagné 0,55% à 60,48 dollars.
"Il y a des signes encourageants pour l'économie mondiale, en particulier si le président Donald Trump parvient à conclure un accord avec le président Xi Jinping", poursuit l'analyste.
Les chefs d'Etat américain et chinois se rencontreront jeudi en Corée du Sud pour tenter de réduire les tensions commerciales entre les deux puissances qui secouent le monde depuis des mois.
Donald Trump a dit envisager "une excellente rencontre (...) et que beaucoup de problèmes vont être résolus".
Un accord entre les deux plus gros consommateurs d'or noir pourrait avoir un impact positif sur la demande, et viendrait ainsi soutenir les cours du brut.
Les prix du pétrole sont également aidés par "un rapport hebdomadaire très encourageant sur les réserves de pétrole" américaines, souligne M. Kilduff.
Ces stocks ont enregistré une baisse inattendue la semaine dernière selon des données publiées mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), en raison notamment d'importations en net recul (-14% d'une semaine à l'autre).
Durant la période de sept jours achevée le 24 octobre, ces réserves se sont contractées d'environ 6,9 millions de barils, alors que les analystes tablaient au contraire sur une hausse de plus de 1,2 million de barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
"La demande semble assez solide", note aussi John Kilduff, avec plus de 21 millions de barils quotidiens livrés sur le marché.
Les opérateurs ont désormais en ligne de mire la prochaine réunion des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+), le 2 novembre.
Depuis le mois d'avril, huit membres du cartel ont révisé en hausse leurs quotas de plus de 2,5 millions de barils quotidiens, cherchant à reconquérir des parts de marché.
"Mais les opérateurs sont de plus en plus sceptiques quant à la capacité du groupe à mettre davantage de barils sur le marché en raison de contraintes de production", remarque M. Kilduff.
(c) AFP
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