Le pétrole remonte, rassuré par Donald Trump
Londres: Les cours du pétrole sont en hausse lundi, après une chute importante vendredi liée aux menaces de forts droits de douane de Donald Trump visant la Chine, le président américain ayant rassuré les investisseurs dimanche.Vers 08H35 GMT (10H35 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 1,42% à 63,62 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, gagnait 1,49% à 59,78 dollars.
Vendredi il avait pourtant estimé que la Chine "devenait très hostile", avant de menacer Pékin d'imposer 100% de droits de douane aux produits chinois, qui viendraient s'ajouter aux 30% déjà appliqués depuis mai dernier ainsi qu'aux taux appliqués à certains secteurs spécifiques.
"Toute réduction du commerce international ne peut qu'être défavorable au pétrole", souligne John Evans, analyste chez PVM, ce qui explique la chute des cours vendredi en fin de séance et son rebond à l'ouverture des marchés lundi.
🇷🇺 Par ailleurs, Donald Trump a déclaré dimanche aux journalistes à bord d'Air Force One qu'il pourrait menacer son homologue russe Vladimir Poutine de fournir des missiles de croisière Tomahawk à Kiev si Moscou ne met pas fin à son invasion.
🇺🇦 Cela pourrait permettre à Kiev de frapper encore plus en profondeur les installations russes, alors que les frappes ukrainiennes se sont déjà intensifiées ces derniers mois sur les raffineries en Russie.
Pour le marché pétrolier, le risque est que Moscou ait de plus en plus de mal à rediriger les volumes de brut qui ne peuvent plus être raffinés dans le pays vers l'exportation, et donc que l'offre de barils diminue sur le marché.
Néanmoins, les cours du pétrole demeurent bas en raison d'une offre perçue comme surabondante par rapport à la demande, notamment avec la hausse de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés ces derniers mois.




