Le pétrole oscille, imbroglio sur la prochaine hausse de production de l'Opep+
Londres: L'attention du marché pétrolier se concentre mercredi sur la réunion de l'Arabie saoudite, la Russie et six autres membres de l'Opep+ dimanche au cours de laquelle le groupe devrait annoncer une nouvelle hausse de ses quotas de production, ce qui plombe les cours.Vers 13H55 GMT (15H55 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence perdait 1,26% à 65,20 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en novembre, perdait 1,31% à 61,55 dollars.
Jusqu'au début de semaine, le marché prévoyait 137.000 barils par jour de hausse des quotas pour le mois de novembre, mais les rumeurs laissent planer le doute d'une éventuelle hausse plus importante malgré le démenti de l'OPEP.
"Nous ne devrions pas être surpris" si l'OPEP augmente finalement plus rapidement que prévu sa production selon John Evans de PVM, qui estime que la réaction modérée des cours mardi avant le démenti pourrait conduire l'OPEP+ à se montrer plus offensive sur ses quotas.
Ce qui atténue l'effet baissier des hausses de production annoncées de l'OPEP+ est le fait que "le cartel produit en réalité moins que ce que ses propres quotas lui permettent", souligne Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.
Néanmoins, si "la production s'accélère, cela contribuera à accroître davantage les stocks", une augmentation qui "semble déjà presque inévitable au cours des prochains trimestres", affirme l'analyste.
L'anticipation d'une offre trop abondante par rapport à la demande explique la faiblesse des prix de l'or noir, en dépit des risques pesant sur le secteur pétrolier russe, dont les frappes ukrainiennes ont réduit les capacités ces dernières semaines.


