Le pétrole baisse avec une production croissante sur le marché
Londres: Les cours du pétrole reculent mardi, le marché s'attendant à une nouvelle hausse des quotas de l'Opep+ en novembre, qui s'ajouterait à la reprise des exportations de pétrole depuis la région autonome du Kurdistan en Irak.Les huit membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) qui ont relevé leurs quotas depuis avril pourraient à nouveau "ajouter 137.000 barils par jour en novembre", lors d'une réunion en ligne des ministres de ces pays prévue dimanche, explique Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Mené par l'Arabie saoudite, le groupe vise clairement la reconquête de parts de marché pour lutter contre la hausse de production d'autres producteurs comme les États-Unis, le Canada ou le Guyana, quitte à voir les prix baisser.
"Environ 150.000 à 160.000 barils de pétrole kurde par jour ont commencé à transiter par la Turquie, et les volumes pourraient atteindre 230.000 barils par jour", estime Tamas Varga, analyste chez PVM.
Ces facteurs viennent renforcer la prévision du marché pétrolier d'un surplus d'offre par rapport à la demande dans les prochains mois.
Vers 09H30 GMT (11H30 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait 1,03% à 67,27 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, reculait de 1,10% à 62,75 dollars.
Toutefois, le "risque géopolitique reste fermement ancré dans les marchés pétroliers", souligne Jorge Leon de Rystad Energy.
Le plan de paix de Donald Trump pour Gaza est "est encore loin de devenir une réalité", juge l'analyste.
Et "les attaques persistantes de l'Ukraine contre les raffineries et les ports russes vont entretenir les inquiétudes concernant l'approvisionnement, ce qui signifie que la baisse actuelle des prix pourrait bien s'avérer éphémère", affirme Tamas Varga.
(c) AFP



