Le pétrole hésite avant la réunion de l'Opep+
Londres: Les cours du pétrole oscille vendredi avant la réunion de l'Opep+ à l'issue incertaine prévue dimanche, les opérateurs craignant une hausse de production qui risquerait d'inonder le marché.Vers 09H15 GMT (11H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, lâchait tout juste 0,04% à 66,96 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en octobre, cédait 0,11% à 63,41 dollars.
Avec une offre déjà considérée comme en excédent par rapport à la demande traditionnellement plus faible après la période estivale, les analystes s'attendent à ce que le cartel opte pour un statu quo ce mois-ci.
Mais en raison de rumeurs de presse, la probabilité d'une hausse de la production "a augmenté et est désormais estimée à près de 40%", affirme Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.
Ces rumeurs ont été démenties jeudi par le vice-Premier ministre russe et ancien ministre de l'Energie Alexander Novak qui a dit que le groupe n'avait pas de plan avant la réunion, d'après des propos rapportés par l'agence officielle russe TASS.
Selon l'analyste, la Russie a intérêt à maintenir "des prix élevés pour financer la guerre en Ukraine" et pourrait avoir du mal à tirer à profit des quotas plus élevés alors que les attaques ukrainiennes sur le secteur pétrolier et les sanctions internationales limitent leurs capacités.
La manne pétrolière russe est souvent ciblée par Washington, pour pousser la Russie à négocier.
Pendant une conversation avec des dirigeants alliés de l'Ukraine réunis jeudi à Paris, le président américain a dit que "l'Europe devait cesser d'acheter du pétrole russe", a indiqué un haut responsable de la Maison Blanche à l'AFP.
Donald Trump leur a aussi demandé de "faire pression sur le plan économique sur la Chine à cause de son soutien à l'effort de guerre russe".
Ces déclarations font référence au fait que la Chine est le premier importateur de brut russe et que la Hongrie et la Slovaquie importent encore du pétrole via un oléoduc connecté à la Russie.
(c) AFP



