Le pétrole baisse légèrement avec une consommation plus faible attendue après l'été
Londres: Les cours du pétrole sont en retrait jeudi, le marché se concentrant à nouveau sur des estimations de production d'or noir trop abondante par rapport à la demande après l'été.Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, perdait 0,53% à 67,69 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, cédait 0,51% à 63,82 dollars.
En effet, malgré des stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis en baisse sur la semaine achevée le 22 août, selon des informations publiées mercredi par l'Agence américaine sur l'énergie (EIA), le marché craint une offre trop abondante de brut dans les prochains mois.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a fortement augmenté ses quotas de production depuis le mois d'avril, avec une réintroduction progressive de 2,2 millions de barils par jour sur le marché.
Et traditionnellement, la demande de brut faiblit après la période estivale.
Toutefois, l'évolution des exportations de pétrole russe reste une inconnue sur le marché, avec deux facteurs qui pourraient restreindre les flux de Moscou.
D'une part, "l'Ukraine a intensifié ses attaques contre les infrastructures pétrolières de la Russie", soulignent les analystes de DNB Carnegie, ce qui commencerait à se faire sentir avec une diminution des exportations de pétrole brut russe par voie maritime.
Et d'autre part, l'attention du marché reste portée sur "la réponse de l'Inde" face à la hausse des droits de douanes américains sur les produits indiens pour sanctionner ses achats de pétrole russe, précise Matt Britzman, analyste chez Hargreaves Lansdown.
L'Inde est le deuxième acheteur de pétrole russe après la Chine mais les analystes estiment que New Delhi pourrait vouloir réduire ses achats pour négocier un accord commercial plus favorable avec les États-Unis.
(c) AFP




