Le pétrole atone, entre Ukraine et craintes d'une offre surabondante
Cours de clôture: Les cours du pétrole ont fait du surplace vendredi, dans un marché de moins en moins convaincu par l'hypothèse d'une paix en Ukraine mais craignant toujours que le niveau de l'offre dépasse celui de la demande.Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a grappillé 0,09% à 67,73 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a avancé de 0,22% à 63,66 dollars.
Le président américain a bien lancé l'idée d'une rencontre entre son homologue russe et le président ukrainien Volodymyr Zelensky mais ce dernier a accusé jeudi Vladimir Poutine de chercher à "se soustraire" à ce sommet pour trouver une issue à la guerre.
La Russie a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi une attaque massive sur l'Ukraine, utilisant 574 drones et 40 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne.
En représailles, Kiev a ciblé des raffineries russes, faisant grimper les prix du carburant en Russie jeudi, selon des données de la Bourse de Saint-Pétersbourg.
L'éloignement des perspectives de paix ne soutient pas pour autant les cours internationaux de l'or noir.
Malgré les menaces de Trump, "il est peu probable que l'administration américaine impose des sanctions à la Russie", "notamment pour empêcher la hausse des prix du carburant aux États-Unis et la résurgence des pressions inflationnistes", estime Tamas Varga, de PVM.
Certes, rappelle Barbara Lambrecht de Commerzbank, "des droits de douane punitifs supplémentaires de 25 % imposés par les États-Unis à l'Inde entreront en vigueur mercredi, car ce pays importe toujours de grandes quantités de pétrole de Russie".
Mais ces sanctions "ne semblent pas dissuader les raffineries indiennes d'acheter du pétrole russe", assure analyste.
Et "il existe un risque de surproduction importante au second semestre", rappelle Mme Lambrecht, en raison notamment d'une hausse des quotas de production des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+).
(c) AFP
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