Le pétrole s'affaisse après des prévisions de production abondante
Londres: Les cours du pétrole reculent un peu mercredi, lestés par des rapports mensuels de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) mettant l'accent sur l'accélération de la production d'or noir.L'EIA "prévoit une baisse significative du prix du pétrole, car la croissance de l'offre mondiale de pétrole dépasse largement la croissance de la demande de produits pétroliers", selon le communiqué accompagnant le rapport, publié mardi.
Un avis renforcé mercredi par celui de l'AIE. L'agence a revu à la hausse la croissance mondiale de l'offre de pétrole, citant la hausse des quotas de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) comme principal facteur de cette révision.
Sur la croissance de la demande, les avis sont partagés, mais même le rapport plus optimiste de l'OPEP n'a pas suffi à convaincre le marché que celle-ci compenserait la hausse de la production.
En conséquence, vers 09H15 GMT (11H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en octobre, cédait 0,29% à 65,93 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, perdait 0,41% à 62,91 dollars.
Par ailleurs, le marché pétrolier reste prudent avant la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi.
"La situation est très instable, avec de nouvelles déclarations qui apparaissent presque toutes les heures", souligne Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.
"La possibilité d'une avancée diplomatique, telle que l'assouplissement des sanctions sur le pétrole russe, pourrait augmenter l'offre mondiale et peser sur les prix", estime Daniela Sabin Hathorn de Capital.com.
Au contraire, l'analyste prévient que l'escalade des tensions pourrait pousser les États-Unis à resserrer l'étau sur les acheteurs d'or noir russe tel que l'Inde, et faire grimper les prix.
(c) AFP



