Le pétrole peu chamboulé par l'expiration de l'ultimatum à la Russie
Cours de clôture: Les cours du pétrole ont stagné vendredi, les opérateurs se montrant peu impressionnés par les sanctions agitées par Donald Trump à l'encontre des exportations de brut russe, qui étaient censées être imminentes.Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 0,24% à 66,59 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en septembre, est lui resté stable, à 63,88 dollars.
La mise en application de ces menaces est très scrutée par les opérateurs, alors que Moscou est le troisième producteur et le deuxième exportateur mondial de pétrole brut.
Jeudi, interrogé sur le maintien ou non de son ultimatum adressé à la Russie, le président américain a esquivé: "Cela va dépendre de Poutine, on va voir ce qu'il va dire."
Ces derniers temps, il s'est dit "déçu" à plusieurs reprises par Vladimir Poutine du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.
"Une rencontre entre Trump et Poutine pourrait avoir lieu dans un avenir proche, ce qui pourrait indiquer que Trump adopte une approche attentiste en ce qui concerne de nouvelles sanctions contre la Russie et ses alliés", souligne Carsten Fritsch, de Commerzbank.
Cependant, ajoute l'analyste, "Trump est imprévisible, ce qui empêche de prédire ses prochaines mesures".
En début de semaine, la Maison Blanche s'est montrée ferme à l'égard de l'Inde en annonçant des droits de douane de 50% sur les produits indiens en représailles aux achats de pétrole russe par New Delhi, le deuxième plus important client de Moscou derrière la Chine.
Possible conséquence de cette annonce: les dernières données disponibles montrent des importations maritimes de brut russe par l'Inde au "niveau le plus bas depuis avril 2022", relève Carsten Fritsch.
Selon l'analyste, New Delhi a fait acheminer depuis la Russie 460.000 barils par jour la semaine dernière contre "environ 1,6 million" en juillet.
(c) AFP
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