Le pétrole baisse légèrement avant une probable hausse de production de l'Opep+
Londres: Les cours du pétrole reculent un peu vendredi, après une semaine en hausse, le marché attendant la réunion de huit membres de l'Opep+ prévue dimanche et gardant un oeil sur les menaces de sanctions américaines contre la Russie.Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, perdait 0,53% à 71,32 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en septembre, cédait 0,64% à 68,82 dollars.
Si la hausse des quotas est fidèle aux attentes du marché, le cartel devrait augmenter sa limite de production de 548.000 barils par jour pour le mois de septembre, complétant ainsi le cycle de retour sur le marché d'une des tranches de production que l'OPEP+ avait coupé précédemment pour lutter contre l'érosion des prix.
Ce volume déjà très largement intégré par les investisseurs ne devrait pas faire bouger les cours, mais des "signaux d'une nouvelle montée en puissance de la production" pourraient en revanche ramener le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. "sous les 70 dollars" estime M. Tan.
Par ailleurs, le président américain a menacé de sanctionner la Russie si elle ne met pas fin à la guerre en Ukraine avant la date du 8 août.
"Nous allons imposer des droits de douane et d'autres choses", a affirmé Donald Trump qui avait précédemment évoqué une surtaxe indirecte de 100% sur les pays qui achètent des produits russes, notamment des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou.
Les exportations de brut russe "vers la Chine sont peu susceptibles d'être affectées", le pays étant un partenaire commercial majeur des États-Unis, juge Janiv Shah de Rystad Energy.
Selon lui, "les flux vers l'Inde sont plus à risque". Le locataire de la Maison Blanche a effectivement ciblé l'Inde faisant valoir "peu d'échanges" avec ce pays, deuxième importateur de barils russes après la Chine.
En cas d'application des sanctions, la Russie devrait être "en mesure de rediriger une partie de ces flux vers la Chine", et seuls "entre 300.000 et 800.000 barils par jour" pourraient être soustraits au marché, assure l'analyste.
Le risque de pénurie serait donc faible sur le marché, car d'une part l'OPEP+ pourrait couvrir ce volume, et d'autre part "le marché devrait être en surplus d'environ 1 million de barils par jour au quatrième trimestre 2025", affirme M. Shah.
(c) AFP




