Le pétrole craint une nouvelle hausse de production de l'Opep+

"Il est possible que l'OPEP+ poursuive l'assouplissement de ses réductions volontaires de production et rétablisse à nouveau une importante tranche de pétrole sur le marché, supérieure à 400.000 barils par jour pour le mois d'août", commente auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Cette hausse de production fait pression sur les cours du baril alors que "le marché dispose d'une offre de pétrole suffisante", souligne M. Lipow.
Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, a perdu 0,24% à 67,61 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a cédé 0,63% à 65,11 dollars.
"En outre, les prix du pétrole sont sous pression, car Donald Trump a déclaré que la Chine pouvait acheter du pétrole Iranien, ce qui pourrait conduire à l'arrivée sur le marché de quantités supplémentaires de brut Iranien", ajoute Andy Lipow.
Le président américain a affirmé mardi que Pékin pouvait "désormais continuer à acheter du pétrole à l'Iran" dans une apparente inflexion de la politique des États-Unis qui essayaient jusqu'ici d'endiguer ce commerce.
Le marché se remet également de la forte baisse des cours de la semaine passée, marquée par le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël.
"Le risque perçu de perturbation de la production et de l'écoulement du pétrole dans la région du Moyen-Orient a été écarté", assure Tamas Varga, analyste chez PVM, qui observe un retour à un "semblant de normalité".
(c) AFP