Le pétrole apaisé, entre stocks américains et possible détente Iran/USA

"Après plusieurs jours de fortes fluctuations, les marchés se sont calmés hier", maintenant que "le cessez-le-feu israélo-Iranien est effectif", constatent les analystes de Mind Energy.
Vers 11H15 GMT (13H15 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, prenait tout juste 0,44% à 67,98 dollars.
Après avoir ordonné des frappes contre des sites nucléaires Iraniens dimanche, et annoncé un cessez-le-feu mardi entre l'Iran et Israël, Donald Trump a affirmé que la Chine pouvait "continuer à acheter du pétrole à l'Iran".
"Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord" sur le programme nucléaire, a également annoncé le président américain à l'issue du sommet de l'Otan à La Haye.
Les États-Unis prennent régulièrement des sanctions contre les acheteurs de pétrole Iranien pour assécher les ressources financières de Téhéran, afin de l'empêcher de se doter de l'arme nucléaire, une ambition que le gouvernement du pays dément nourrir.
"Les signaux politiques sont clairs", estiment les analystes de DNB, pour qui "l'application des sanctions sera plus souple", sans pour autant tabler sur leur levée à court terme.
La Chine contourne déjà le blocage des exportations de brut Iranien, qu'elle absorbe à 90%, en majeure partie via de petites raffineries chinoises (dites "théières") fonctionnant indépendamment des compagnies pétrolières étatiques.
De l'autre côté, les cours sont soutenus par le dernier rapport de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) publié mercredi, selon lequel pour la cinquième semaine d'affilée, les stocks commerciaux de pétrole aux États-Unis ont diminué, de 5,8 millions de barils, pour la semaine achevée le 20 juin.
Or les analystes prévoyaient une baisse d'environ 1,1 million de barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Ces chiffres confortent ceux de l'American Petroleum Institute (API) dévoilés mardi, qui montraient déjà une chute des stocks de brut.
(c) AFP