Le pétrole de retour dans le vert après une baisse des stocks

🛢️ "Le rebond mercredi est très probablement dû au rapport de l'American Petroleum Institute (API) publié mardi soir, qui a montré une baisse considérable des stocks de pétrole brut" de 4,28 millions de barils la semaine dernière, souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
L'API a aussi estimé que les stocks d'essence étaient en légère en hausse, de 764.000 barils.
Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en août, remontait de 1,27% à 67,99 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, regagnait 1,23% à 65,16 dollars.
En début de semaine, les cours de l'or noir s'étaient effondrés à la suite des frappes américaines visant des installations nucléaires en Iran, le marché semblant écarter l'hypothèse d'un blocage par Téhéran du détroit d'Ormuz, où transite 20% du pétrole mondial.
En conséquence, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. avait perdu plus de 16% de sa valeur en deux jours, entre l'ouverture de la séance de lundi et la clôture de mardi, revenant à ses niveaux précédant le déclenchement du conflit.
Au deuxième jour de trêve avec l'Iran, mercredi, Israël a reconnu qu'il était "encore tôt" pour évaluer les dommages sur les sites nucléaires Iraniens, après la divulgation d'un document confidentiel semant le doute sur l'efficacité des frappes américaines.
"Les traders jaugent le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, et ont conclu, pour l'instant, que les tirs avaient cessé", mais que "le contexte reste fragile", indique Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Si ce "statu quo prometteur" est maintenu, "les perturbations mineures" de l'approvisionnement en pétrole "seront facilement compensées par les capacités de production inexploitées", estime Tamas Varga.
Selon Energy Intelligence, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) serait en mesure d'apporter sur le marché 6,75 millions de barils par jour supplémentaires.
Cependant, 80% de cette capacité provient des producteurs du Golfe, situés au Moyen-Orient, et la fermeture du détroit d'Ormuz compliquerait considérablement sa livraison.