🛢️ USA: baisse plus marquée que prévu des stocks de pétrole

Durant la semaine achevée le 30 mai, ces réserves ont diminué de 4,3 millions de barils, alors que les analystes tablaient sur une baisse d'environ 3,1 millions de barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg.
Au total et hors réserve stratégique, les stocks se sont établis à 436,1 millions de barils.
Selon l'EIA, ces dernières ont utilisé leurs capacités à 93,4% la semaine passée, contre 90,2% lors de la période précédente.
Une activité plus élevée est de nature à faire baisser les stocks de brut car ceux-ci vont être davantage raffinés.
L'arrivée de pétrole dans les raffineries américaines a d'ailleurs augmenté de 4,10%.
La production de brut était de son côté quasi stable par rapport à la période précédente, à 13,41 millions de barils quotidiens (contre 13,40 millions, +0,07%).
En revanche, la semaine dernière, les produits raffinés livrés sur le marché, donnée considérée comme un indicateur implicite de la demande, ont diminué de 3,53%.
La catégorie essence a montré des signes de faiblesse (-12,58%).
Les cours de l'or noir ont chuté après la publication du rapport de l'EIA.
Vers 14H55 GMT, le cours du baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) lâchait 0,11%, à 63,34 dollars.
Son équivalent européen, le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord perdait 0,41%, à 65,36 dollars.
Les exportations de brut américain ont reculé (-9,16%, à 3,9 millions de barils quotidiens), tandis que les importations sont restées quasiment stables (-0,08%, à 6,3 millions de barils quotidiens).
(c) AFP