Le pétrole hésite entre menace de sanctions contre la Russie et craintes d'offre trop abondante

Vers 08H45 GMT (10H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, prenait juste 0,03% à 64,11 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, gagnait 0,11% à 60,96 dollars.
🇷🇺 Donald Trump a une nouvelle fois laissé éclater mardi sa frustration envers Vladimir Poutine, accusé de "jouer avec le feu".
🇺🇸 Le président américain, qui pourrait annoncer dès cette semaine de nouvelles sanctions contre la Russie selon CNN et le Wall Street Journal, avait déjà estimé dimanche que le dirigeant russe était "devenu complètement fou".
Néanmoins, jusqu'à présent "l'offre de pétrole russe n'a pas été affectée de manière significative par la guerre et les sanctions, car le pays a trouvé sans difficulté des acheteurs parmi les nations amies", souligne Tamas Varga, analyste chez PVM.
Sur le marché pétrolier, "le principal événement de cette semaine est la réunion de samedi entre les huit membres principaux de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+)", affirme Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management.
Ces pays qui ont accepté des coupes importantes pour maintenir les cours de l'or noir à flot ces dernières années ont désormais changé de stratégie et réintroduisent à un rythme plus rapide que prévu des barils sur le marché.🇸🇦 Ouvrir les vannes serait pour l'Arabie saoudite, pays dont la voix compte le plus au sein de l'OPEP+, une façon de mettre la pression sur les membres dépassant leurs quotas, en faisant chuter les prix et donc fondre leurs profits.
🇰🇿 Le Kazakhstan, principal réfractaire, "continue de produire environ 350.000 barils par jour de plus que son quota", rappelle Arne Lohmann Rasmussen, ce pourquoi les analystes estiment qu'une nouvelle hausse de production de 411.000 barils par jour pour le mois de juillet est probable.Cette augmentation du volume disponible de pétrole est un facteur de baisse des prix, mais une grande partie de cette hausse serait déjà intégrée dans le cours actuel.
Par ailleurs, l'OPEP+ se réunit au complet mercredi en visioconférence à 13H00 GMT (15H00 à Vienne), mais aucune décision n'est attendue par le marché qui focalise son attention sur la réunion de samedi.