Le pétrole se redresse légèrement dans le sillage de Wall Street

Londres: Les cours du pétrole augmentent légèrement jeudi, après avoir ouvert en baisse, l'or noir étant porté par un marché boursier en hausse aux Etats-Unis malgré les inquiétudes des investisseurs sur une éventuelle augmentation de la production de l'Opep+ en juin.

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Vers 15H35 GMT (17H35 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour d'utilisation en tant que contrat de référence, gagnait 0,43% à 61,32 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, prenait 0,41% à 58,45 dollars.

La Bourse de New York évolue en hausse jeudi, profitant des résultats supérieurs aux attentes des géants de la tech Meta et Microsoft et des perspectives optimistes de croissance du secteur de l'intelligence artificielle (IA).

Une nouvelle favorable alors que le PIB américain s'est contracté de 0,3%, selon une première estimation publiée mercredi par le ministère du Commerce.

Dans une séance marquée par la fermeture de presque toutes les grandes places de marché européennes, à part Londres, cette nouvelle suffit à faire rebondir les perspectives de demande de pétrole après trois séances de baisse consécutives.

Du côté de l'offre, néanmoins, le marché semble désormais penser que l'Organisation des produits exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) a changé de stratégie.

L'Arabie saoudite, membre le plus influent de l'OPEP+, est passé d'un objectif de "stabilité du marché à une véritable offensive sur les parts de marché", estime Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.


Ryad et les autres membres de l'OPEP+, poussés par "les tricheurs du cartel, comme le Kazakhstan et l'Irak", selon l'analyste, en référence aux pays dépassant leurs quotas, pourraient annoncer lundi 5 mai une hausse de production plus forte que prévu en juin.

Selon Jorge Leon, analyste chez Rystad Energy, l'Arabie saoudite souhaiterait aussi "augmenter sa production rapidement" en prévision d'un éventuel accord sur le nucléaire Iranien entre Téhéran et Washington, qui pourrait induire moins de sanctions américaines et "permettre un retour massif de barils Iraniens sur le marché pétrolier".

(c) AFP

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