Le pétrole stable avant la réunion de l'Opep+
Vers 10H05 GMT (11H05 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prend 0,43% à 73,12 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, gagne 0,44%, à 69,33 dollars.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur tôt mercredi au Liban, après plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le mouvement libanais armé soutenu par l'Iran.
Les investisseurs se tournent désormais vers l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés), qui doit décider, dimanche, de sa politique de production lors de sa réunion semestrielle. "Le marché pétrolier n'a pas de place pour des barils supplémentaires en 2025", affirment les analystes de DNB.
Le consensus des analystes s'attend ainsi à ce que les huit pays, parmi lesquels l'Arabie saoudite et la Russie, qui avaient consenti à des réductions supplémentaires de production de 2,2 millions de barils par jour, soient contraints de reporter à nouveau leur réintroduction sur le marché.
Le retour de ce volume doit se faire de manière progressive, à hauteur de 180.000 barils par mois pendant douze mois, mais "uniquement si les conditions le permettent", avait déjà prévenu l'OPEP+ lors de son précédent report il y a moins d'un mois.
L'offre mondiale en 2025 devrait croître plus rapidement que la demande.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) prévoit une croissance de la demande mondiale d'un million de barils de brut par jour, mais une hausse de la production d'un million et demi de barils par jour rien que pour les producteurs non membres de l'OPEP+, essentiellement les États-Unis, le Canada, le Brésil et le Guyana.
(c) AFP