Le pétrole en légère baisse après l'annonce d'un cessez-le-feu au Proche-Orient
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en janvier a lâché 0,27% à 72,81 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, a chuté de 0,25% à 68,77 dollars.
Benjamin Netanyahu a annoncé mardi à la télévision un accord au sein du cabinet de sécurité en vue d'un cessez-le-feu au Liban où Israël combat le mouvement islamiste Hezbollah, sans en préciser la durée.
Il a averti toutefois que son pays "(répondrait)" si le Hezbollah violait la trêve et conserverait une liberté d'action "totale" au Liban.
Une trêve au Liban permettra à Israël de "se concentrer sur la menace Iranienne", a-t-il encore dit.
Les tensions au Proche-Orient ont fait craindre une perturbation de l'approvisionnement en pétrole Iranien, le pays étant le neuvième producteur mondial de brut en 2023, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie, et possédant les troisièmes réserves prouvées derrière le Venezuela et l'Arabie saoudite.
Les États-Unis, l'Union européenne, les Nations unies et le G7 ont tous fait pression pour une cessation des hostilités entre Israël et la puissante formation libanaise armée et soutenue par l'Iran.
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé mardi la communauté internationale à "agir rapidement" pour "une mise en oeuvre immédiate d'un cessez-le-feu" peu après l'annonce par Israël de l'adoption ce soir d'une trêve.
Toutefois, "les rumeurs selon lesquelles l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés) va, une fois de plus, retarder l'augmentation de sa production contribuent à fixer les prix à un niveau un peu plus bas", a avancé John Kilduff, d'Again Capital.
Début novembre, plusieurs membres de l'OPEP+, dont l'Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé une prolongation de leurs réductions de production de pétrole jusqu'à fin décembre, reportant ainsi la réouverture des vannes.
Les analystes s'attendent à ce que l'OPEP+ maintienne sa production inchangée lors de sa réunion qui se tiendra dimanche.
"Le marché n'a certainement pas besoin de quantités supplémentaires de pétrole de l'OPEP au cours du premier trimestre, d'autant plus que les prévisions de croissance de la demande pour 2025 ont été revues à la baisse au cours des derniers mois", selon M. Lipow.
(c) AFP