Le pétrole baisse à cause d'inquiétudes sur la demande chinoise
Vers 15H00 GMT (16H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 1,35% à 70,92 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en décembre, chutait de 1,35% à 67,10 dollars.
Le ralentissement de la Chine, lestée par une consommation atone et une sévère crise de l'immobilier, ajoute aux perspectives baissières du marché du pétrole, la demande d'or noir étant fortement corrélée à la santé économique du géant asiatique, premier importateur mondial de pétrole.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a abaissé ses prévisions de demande de pétrole mardi pour le quatrième mois consécutif, en raison des révisions à la baisse concernant la demande chinoise.
Depuis la victoire de Donald Trump à présidentielle américaine, l'or noir a également souffert de l'appréciation du dollar. Le prix du pétrole étant exprimé en dollars, "un billet vert plus fort le rend relativement plus cher pour les acheteurs étrangers" et diminue la demande, rappelle Ricardo Evangelista.
L'élection du républicain est un facteur difficile à lire pour les marchés. Le président élu est très favorable aux énergies fossiles, et les investisseurs s'attendent à des conditions favorables pour les producteurs américains, mais son élection contrarie les efforts pour accélérer le développement des énergies renouvelables et réduire les énergies fossiles.
"Rien n'indique encore que l'utilisation des combustibles fossiles ait atteint son maximum", a déclaré le professeur Pierre Friedlingstein, de l'université britannique d'Exeter, au troisième jour d'une COP29, où des dirigeants de pays riches rechignent à accélérer les efforts climatiques.
(c) AFP