Le pétrole oscille, incertitudes sur les conséquences d'une présidence Trump
Vers 16H50 GMT (17H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en janvier, prend 0,48% à 75,28 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en décembre, monte de 0,43%, à 72,00 dollars.
Autre facteur haussier, la politique du président élu "pourrait conduire à des sanctions plus sévères contre l'Iran et le Venezuela", réduisant potentiellement leur production et leurs exportations de pétrole brut vers le marché mondial, note Ole Hvalbye, analyste chez SEB.
Cependant, "la présidence de Trump peut amener à une plus forte production mais aussi à de nouvelles guerres commerciales, entravant la demande", estiment les analystes d'Energi Danmark.
Les inquiétudes persistent quant à la pression potentielle des tarifs commerciaux par Donald Trump sur l'économie chinoise, qui freinerait la demande de pétrole du plus grand importateur mondial. Pékin a averti jeudi qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington.
Par ailleurs, le futur président américain a également promis de faire baisser l'inflation et les prix de l'énergie aux États-Unis. Le républicain est un fervent défenseur des énergies fossiles et le marché s'attend à des conditions favorables pour les producteurs de pétrole américains, ce qui conduirait à une offre encore plus abondante de la part des États-Unis.
De son côté, l'EIA (Agence américaine d'information sur l'énergie) a fait état d'une augmentation plus importante que prévu des stocks de pétrole brut aux États-Unis la semaine passée (de 2,149 millions de barils), bien que "les exportations de pétrole américaines aient fortement chuté, ce qui rend les statistiques de la semaine un peu floue", précisent les analystes de DNB.
(c) AFP