Le pétrole monte face au recul des stocks américains et aux incertitudes au Proche-Orient
Vers 16H20 GMT (17H20 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, prenait 2,35% à 72,79 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, gagnait 2,53%, à 72,79 dollars.
Ces réserves commerciales ont diminué de 500.000 barils lors de la semaine achevée le 25 octobre, selon des chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les analystes du consensus établi par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 1,8 million de barils.
Par ailleurs, les attaques israéliennes de samedi sur l'Iran, qui ont épargné les infrastructures énergétiques du pays, ont certes fait plonger les cours en début de semaine mais le marché continue de soupeser les développements au Proche et Moyen-Orient.
Selon Tamas Varga, analyste chez PVM, "au Moyen-Orient, le paradoxe se poursuit", avec d'un côté des discussions entamées autour de "la recherche d'une trêve", mais de l'autre côté, de nouvelles déclarations belliqueuses.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé mercredi que l'armée devait continuer d'exercer une "pression militaire" sur le Hamas pour assurer le retour des otages de Gaza.
"L'élection américaine est aussi un facteur de volatilité important", prévient John Plassard, expliquant qu'une victoire de Donald Trump, "qui est favorable aux énergies fossiles", pourrait faire grimper les cours à court terme.
(c) AFP