Le pétrole en lourde chute avec la baisse du risque d'escalade entre Israël et l'Iran
Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 5,94% à 71,53 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, plongeait de 6,21%, à 67,32 dollars.
🇮🇱 Pour la première fois, Israël a annoncé publiquement avoir frappé l'Iran, en menant samedi avant l'aube des frappes aériennes dans trois provinces du pays, dont la capitale Téhéran.
Depuis le 1er octobre, date de l'attaque Iranienne de missiles sur l'Etat hébreu, les cours du pétrole incluaient une forte prime de risque d'embrasement et de rupture d'approvisionnement du pétrole Iranien.
Les menaces de représailles sont restées jusqu'ici mesurées: le président Iranien Massoud Pezeshkian a affirmé dimanche que la République islamique ne cherchait pas la guerre, mais promis une "réponse appropriée" aux frappes israéliennes.
Le marché écarte le risque d'embrasement et se concentre sur "l'équilibre fragile du marché pétrolier en 2025" avec une demande ralentie et une production abondante, expliquent les analystes de DNB.
🛢️ Côté production, huit membres de l'OPEP+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés) prévoient de revenir progressivement, à partir de décembre, sur des coupes de production de 2,2 millions de barils consenties depuis l'an dernier.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) s'attend aussi à ce que l'augmentation de production, aux États-Unis, Brésil, Guyana et Canada, donc hors OPEP, soit supérieure de 500.000 barils par jour à celle de la demande mondiale.
🇨🇳 Côté demande, le ralentissement économique de la Chine, premier importateur mondial de pétrole, plombe les cours, l'AIE prévoyant un ralentissement de la croissance de la demande mondiale en 2025.
(c) AFP