Le pétrole s'essouffle après deux jours de hausse liée à la Fed
Vers 09H55 GMT (11H55 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, baissait de 0,39% à 74,59 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, dont c'est dernier jour de cotation, perdait 0,14% à 71,85 dollars.
D'après l'analyste, le marché a déjà digéré la décision de la Fed. Le pétrole se stabilise ainsi autour de son plus haut niveau de prix depuis deux semaines.
Les prix du pétrole "sont toujours en bonne voie pour enregistrer une deuxième semaine consécutive de hausse, en grande partie grâce à la réduction de 0,5 point de pourcentage du taux d'intérêt" de la Fed et "à la diminution des stocks mondiaux", précise Stephen Innes, analyste chez SPI Asset Management.
Les investisseurs surveillent également l'escalade des tensions géopolitiques, en particulier la situation au Moyen-Orient après les explosions de bipeurs et de talkies-walkies au Liban.
Le chef du mouvement libanais pro-Iranien Hezbollah, Hassan Nasrallah, a promis jeudi une riposte "terrible" aux récentes attaques qu'il a attribuées à Israël.
Ni Israël, ni le Liban, ne sont d'importants producteurs de pétrole, mais les marchés scrutent la réaction de l'Iran, soutien du Hezbollah, et le risque de régionalisation du conflit. Or, la production de la république islamique a atteint, en août, 3,4 millions de barils par jour, selon l'Agence internationale de l'Energie (AIE).
(c) AFP