Le pétrole remonte face aux risque d'ouragans sur la côte du Golfe du Mexique
Vers 10H50 GMT (12H50 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,65% à 71,52 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison en octobre, montait de 0,71%, à 68,15 dollars.
Le Centre américain des ouragans (NHC) a rapporté dimanche qu'un système météorologique dans le golfe du Mexique devrait se transformer en ouragan.
Or, près de la moitié de la capacité totale de raffinage de pétrole des États-Unis est située le long du Golfe du Mexique, tout comme plus de la moitié des unités de traitement de gaz naturel du pays, selon l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
L'attention du marché se porte également sur les interrogations "sur la demande et ce que l'OPEP+ peut faire" pour remonter les prix, précise John Evans, de PVM Energy.
Vendredi, l'alliance a annoncé dans un communiqué que huit de ses membres, dont l'Arabie saoudite et la Russie, "ont convenu de prolonger de deux mois leurs réductions volontaires supplémentaires de production de 2,2 millions de barils par jour".
Face à l'affaissement des cours du brut, l'OPEP+ a décidé de ne rouvrir les robinets d'or noir qu'à partir du 1er décembre 2024, et ce "de manière graduelle sur une base mensuelle", en se réservant la possibilité de revoir sa copie.
Mais, alors que l'alliance peine à affirmer son unité, et que plusieurs de ses membres comme le Kazakhstan dépassent leurs objectifs de production, ce geste n'a pas eu l'effet escompté sur les prix, analyse M. Evans.
Le marché attendaient à ce titre la publication de trois rapports mensuels importants cette semaine: ceux de l'OPEP+ et de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) mardi, puis le très suivi rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) jeudi.