Le pétrole recule face au retour des inquiétudes sur la demande
Vers 10H45 GMT (12H45 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en octobre, baissait de 0,55% à 80,98 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, reculait de 0,65%, à 76,92 dollars.
Lundi, les cours avaient très fortement grimpé après que les autorités de Benghazi (est) ont ordonné "la fermeture de tous les gisements et terminaux pétroliers", installés à près de 90% dans l'Est et le Sud, des zones contrôlées par le clan du puissant maréchal Khalifa Haftar, ainsi que "l'arrêt des exportations jusqu'à nouvel ordre".
La poussée des prix de la veille avait "également été motivée par les inquiétudes concernant une escalade du conflit au Moyen-Orient à la suite des affrontements militaires entre Israël et le Hezbollah au Liban", précise l'analyste de BDSwiss.
Mais ces "inquiétudes concernant l'offre entourant les régions productrices de pétrole n'ont tendance à fournir qu'un soutien temporaire aux prix, à moins que la production ne soit significativement affectée", analyse Tamas Varga, de PVM Energy.
Il n'est donc pas étonnant selon lui que "l'attention (du marché, ndlr) se reporte sur l'équilibre sous-jacent entre l'offre et la demande de pétrole".
Ainsi "les données économiques et pétrolières chinoises décourageantes" continuent de plomber le cours du brut, relève l'analyste, car présageant d'une faible demande de la Chine, qui reste le principal importateur de pétrole.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait d'ailleurs revu à la baisse ses prévisions de demande pour 2024, notamment du fait des perspectives économiques de la Chine.
(c) AFP