Le pétrole dans le vert après un indicateur américain positif
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, prenait 0,16% à 76,42 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, gagnait 0,18%, à 72,33 dollars.
Les cours repartaient en petite hausse avec la publication lundi d'un indicateur sur l'activité dans les services aux États-Unis, qui a rebondi au mois de juillet, faisant même légèrement mieux que les marchés ne le prévoyaient après avoir été en repli le mois précédent.
Cet indicateur économique a rassuré les investisseurs, qui redoutaient une entrée des États-Unis en récession après la publication vendredi d'un rapport sur l'emploi pour juillet faisant état d'un refroidissement du marché du travail américain plus important qu'anticipé.
Mais "il ne s'agit pas d'un rebond très important" des prix, a tempéré Bjarne Schieldrop, analyste chez Seb, rappelant que la veille, les deux références mondiales du brut avaient touché leur plus bas prix depuis environ six mois.
"La grande question est de savoir si nous nous dirigeons vers une récession ou non", en particulier aux États-Unis, a-t-il expliqué.
"La demande chinoise de pétrole a été faible cette année et si les États-Unis entraient maintenant en récession", les prix du pétrole baisseraient significativement, a poursuivi M. Schieldrop.
John Evans, analyste chez PVM Energy, a également relevé que le risque géopolitique était toujours présent.
Lundi, des roquettes ont été lancées contre une base en Irak accueillant des troupes américaines, faisant des blessés, selon un porte-parole de la Défense américaine.
Cette dernière attaque survient dans un contexte de craintes grandissantes d'une attaque de l'Iran et de ses alliés contre Israël et de conflagration régionale élargie, après les assassinats récents de hauts responsables du mouvement islamiste palestinien Hamas et du Hezbollah libanais, attribués à ou revendiqués par Israël.
Le président américain Joe Biden a tenu lundi une réunion d'urgence à la Maison-Blanche durant laquelle son chef de la diplomatie Antony Blinken a réclamé un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, où la guerre, qui fait rage depuis l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, a entraîné un cycle de violences dans la région.
(c) AFP