Pétrole: le Brent frôle 80 dollars avant de rebondir, aidé par la croissance US
Le baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre a emmagasiné 0,80%, pour clôturer à 82,37 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) américain de même échéance a lui glané 0,88%, à 78,28 dollars.
A l'approche de 80 dollars (80,03 dollars à son plus bas), le Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a alors relevé la tête, et le WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. dans son sillage.
"Il y a beaucoup de soutien autour de ce seuil de 80 dollars", a expliqué Andy Lipow, analyste de Lipow Oil Associates.
Dans un second temps, le marché a bien accueilli le rapport du ministère américain du Commerce, selon lequel la croissance économique des États-Unis a atteint 2,8% en rythme annualisé au deuxième trimestre, soit bien plus que les 2% annoncés par les économistes.
"Ces chiffres sont positifs pour le marché du pétrole, parce qu'ils nous permettent d'anticiper une demande correcte aux États-Unis jusqu'à la fin de l'année", a commenté Andy Lipow.
Par ailleurs, les intervenants suivaient toujours de près la situation au Canada dans la province d'Alberta, principale pourvoyeuse d'or noir dans ce pays, où se trouvent des dizaines de foyers d'incendie.
Mercredi, l'un d'eux est arrivé jusqu'à la ville de Jasper, toute proche de l'oléoduc Trans Mountain, qui dessert la côte ouest des États-Unis depuis le Canada.
Jusqu'à présent, les pertes de production ont été minimales, seul Suncor ayant arrêté l'extraction début juillet, sur son site de Firebag, près de Fort McMurray, principal complexe de sables bitumineux du Canada.
Pour Andy Lipow, les cours profitaient aussi du doute exprimé par plusieurs analystes quant à une hausse de production de certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de l'alliance OPEP+ prévue à partir d'octobre.
L'analyste s'attend même à voir le cartel renoncer dès sa prochaine réunion, le 1er août, à revenir progressivement, à court terme, sur ces coupes de production unilatérales qui privent actuellement le marché de 2,2 millions de barils par jour.
(c) AFP