Le pétrole recule, la Chine éclipse la baisse des stocks américains
Vers 09H25 GMT (11H25 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en septembre, cédait 1,57%, à 80,43 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), pour livraison le même mois, baissait de 1,59%, à 76,36 dollars.
La banque centrale chinoise a réduit jeudi l'un de ses taux à la surprise des marchés, la deuxième initiative de ce type cette semaine pour tenter de relancer une activité à la peine dans la deuxième économie mondiale.
Les mauvaises séries d'indicateurs économiques se succèdent en Chine ces dernières semaines et le géant asiatique, qui vise "environ 5%" de croissance cette année, multiplie les annonces pour tenter de revigorer l'activité.
"Les marchés et les observateurs ont réagi froidement", souligne John Evans, de PVM Energy, "car si l'+assouplissement+ de la politique monétaire doit être salué, il est très différent de la stimulation réelle nécessaire pour les secteurs assiégés tels que l'immobilier" en Chine.
Ainsi, "l'idée d'une demande chinoise de pétrole préoccupante" prédomine, poursuit l'analyste.
Le pays fait toujours face à une crise inédite de son vaste secteur immobilier. Et un an et demi après la levée des restrictions sanitaires qui pénalisaient son activité, la reprise post-Covid tant espérée a été brève et moins robuste qu'escompté.
Les inquiétudes des investisseurs autour de la Chine, d'ordinaire le coeur de la croissance de la demande mondiale de pétrole, sont telles qu'elles ont éclipsé la nouvelle baisse des stocks des États-Unis la semaine dernière.
Les stocks commerciaux de brut ont de nouveau baissé sensiblement la semaine achevée le 19 juillet, se réduisant de 3,7 millions de barils, d'après le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publié mercredi.
Il s'agit de la quatrième contraction d'affilée pour ces réserves, qui ont perdu plus de 24 millions de barils depuis fin juin.
(c) AFP