Le pétrole hésite, l'attention sur les stocks américains et la Chine
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en septembre perdait 0,11%, à 83,64 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août restait stable à 80,76 dollars.
Mardi, l'API, la fédération américaine des professionnels du secteur, a fait état d'une baisse des réserves commerciales de brut d'environ 4,4 millions de barils la semaine dernière. Les stocks d'essence ont quant à eux monté de près de 400.000 barils et ceux de distillats ont grimpé de plus de 4,9 millions de barils.
Les analystes interprètent ce premier rapport hebdomadaire sur les réserves commerciales des États-Unis comme mitigé.
"Les données de l'API ne montre pas vraiment l'effet de l'ouragan Beryl et de la fermeture de certaines infrastructures qui se trouvaient sur son chemin", commente John Evans, de chez PVM Energy.
Le rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de pétrole de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) pour la semaine achevée le 12 juillet est attendu plus tard mercredi.
Les investisseurs restent par ailleurs attentifs à la situation économique en Chine.
Un Troisième Plénum, un rendez-vous clé organisé par le Parti communiste chinois (PCC) au pouvoir, se tient à huis clos jusqu'à jeudi et les investisseurs espèrent être rassurés par l'annonce de réformes dans le pays en proie à une crise inédite de son vaste secteur immobilier, conjuguée à une consommation toujours faible et un taux de chômage élevé chez les jeunes.
L'économie chinoise a aussi été assombrie par la publication de chiffres décevants en début de semaine, suggérant un ralentissement de la croissance et une consommation toujours en berne.
"Ces indicateurs soulignent la nécessité de réformes structurelles pour renforcer les dépenses des ménages et assurer une croissance économique soutenue à long terme en Chine", note Svetlana Tretyakova, analyste chez Rystad Energy.
D'après l'analyste, "toute annonce du Troisième Plénum à Pékin cette semaine est susceptible de façonner le sentiment du marché en raison de la taille et de l'importance de la croissance de la demande de pétrole de la Chine".
(c) AFP